mercredi 28 octobre 2009

Moving

L'agence de sosies qui était là a déménagé.
On fabrique des agrafeuses, nous ici maintenant. Il faut partir.

Il faudra dorénavant aller là pour bénéficier de mes éclairs de génie : http://diegosan.wordpress.com

Bookmark it !

mardi 27 octobre 2009

Machiavalérie

Les amis, ce soir, en exclusivité mondiale, je suis en mesure de révéler au monde la stratégie imparable mise en place par Valérie Pécresse pour ravir l'Ile-de-France à la vermine socialo-communiste qui l'épuise et l'ankylose depuis trop longtemps, dans ce que les livres d'histoire retiendront sans aucun doute comme "le Printemps de la région capitale".
Ce jeu de billard à 73 bandes ne repose pas, comme on pourrait naïvement le croire, (que) sur une subtile composition de listes pleines de têtes d'affiche glamour et au CV blanc comme neige sur une nationale après le passage de 36 poids lourds (André Santini aka le Guide d'Issy-les-Moules, Madame Aeschlimann parce que Monsieur est inéligible, Rama Yade chez les Keubla...).
Il ne repose pas (que) sur un ambitieux programme et un bilan sans concession de l'immobilisme des dangereux trotskystes qui règnent sans partage sur le Conseil Régional, associés en crime avec le Maire de Paris et les Présidents de Conseils généraux de gauche.
Il ne repose pas (que) sur un superbe phishing du compte politique des Verts, bien que les scènes de distribution de tracts par Valérie au cri de "pour l'écologie en Ile de France" soient tout à fait splendides (si si, c'est bien ça qu'elle dit aux gens qui ne la reconnaissent pas et refusent ses tracts - mater à partir de 2'40", c'est un délice).
Il ne repose pas (que) sur son merveilleux bilan de Ministre, et c'est vraiment dommage.
Il ne repose pas (que) sur son air perpétuellement excédé et condescendant lors de tout débat ou interview.

Rien de tout cela, c'est beaucoup plus pervers et efficace. Valérie vient d'inventer la campagne électorale prénominale, et ça va certainement casser la Barack, bien qu'elle n'ait a priori pas piqué le concept à Obama, avec qui ça aurait pas marché fort fort.

Quel est le principe de la campagne prénominale, vous demandez-vous ? C'est très simple. Il s'agit de commencer par mobiliser tes homoprénymes, avant de faire tâche d'huile, boule de neige, avalanche et si tout va bien, tsunami dans les urnes.
Démonstration :



1ere étape, création d'un groupe de supporters par affinités prénominales : les Valérie avec Valérie. Les Jean-Paul avec Jean-Paul ça a moins de gueule parce que les JP c'est quand même vachement moins "super sympa, discret et drôle à la fois", mais ça pourrait marcher si on voulait.

Là, un mouvement massif de toutes les Valoche d'IDF se produit, c'est limite l'émeute, elles placent toutes leur intelligence dans l'idée-force qui est "tiens, si je votais pour elle parce qu'elle a le même prénom que moi, trop bien !".

2e étape : les hordes de Valoche, c'est bien le diable si elles n'ont pas toutes dans leur entourage une Sylvie. Paf, première tâche d'huile, les Valérie recrutent leurs Sylvie au profit de la cause. Des Sylvie, on passe aux Corinne, des Corinne aux Stéphanie*, des Stéphanie aux Chantal, et à la fin, toutes les blondes de la région sont conquises, et Valérie règne sur l'Ile de France, son budget pharaonique, le dossier brûlant des transports, etc.

Il est pas magistral ce plan ? Bon, pour le moment, ça décolle pas dingue dingue si j'en crois les détail du groupe des VaV :


Aucune actu, aucun événement, et seulement 7 membres dont au moins 2 n'ont pas vraiment l'air de s'appeler Valérie. Mais bon, ça a quand même radiné la section MPF de Groslay, et ça c'est pas rien.
Moi je, je trouve que c'est un dossier à suivre de TRES près.

* le prénom a été modifié

lundi 26 octobre 2009

Kasse dédi

Je voudrais dédicacer ce titre, que je serine depuis quelques mois aux heureux participants des soirées que j'ai l'honneur et la joie de mettre en musique, à tous les gens qui nous ont, ces derniers jours, noyé sous des torrents de sincérité.
Fadela, Nadine, Xavier, Frédo, Jean-François, Isa & Pat, bien sûr, toi Jean, le nouveau meilleur d'entre eux, et puis tous les autres aussi. Allez, chante avec moi, parce que non, je ne peux pas croire que tu me mentirais.
Charles (Pasqua) & Eddie (Balladur) - Would I lie to you

vendredi 23 octobre 2009

Radeau commun MAJ

Je suis tombé des femmes à poil nues cet après-midi, en découvrant le nouveau concept de site Internet mijoté par des gens sans doute sympathiques, et qui entend répondre à un problème bien connu des bandes de potes : le recouvrement des promesses de dons de cadeaux communs, dans le cadre des Jeanpierrethons d'anniversaire, des Jacquelinethon de pots de départ (Sylvie, tu ne devrais pas prendre un troisième kir, tu vas être un peu pompette - ou alors reprends des Curly, plein), ou encore des félicitathons de fiançailles (tiens David Chevalmotte, je te dois des thunes / oui je sais Nadine, on n'offre pas de cadeau pour les fiançailles).
Certes, étant moi-même depuis longtemps le grand argentier de ma bande dans nombre d'occasions - en raison de mon immense fortune personnelle sur laquelle je préfère rester discret - je connais bien la relouïtude de ce dossier. Entre :
- le temps que tu y passes
- le fait de passer pour un rat parce que tu réclames dix fois 10 euros à quelqu'un qui crache pas, et qui ne réalise pas bien qu'en fait 50 personnes qui te doivent 10, 20, 30 euros, ben ça fait tout de suite de la thune quand même
- l'exaspération de voir que ce sont toujours les mêmes qui ont oublié leur chéquier et ne savent pas faire un virement sur le net parce qu'ils habitent en 1982, ou ne peuvent pas car ils ont leur compte à la Société Albanaise de Crédit...
- les couples qui sont tellement fusionnels qu'ils mettent le prix d'une personne seule
- ceux qui participent-pas-parce-que-tu-comprends-c'est-trop-ma-meilleure-copine-alors-je-fais-un-cadeau-perso (qui se révèle généralement être une chouette en macramé retrouvée dans ses archives de colonie de vacances, tellement c'est trop ta meilleure copine indeed)
- ad lib
Le seul truc supportable dans tout ça, parce que c'est une donnée de base établie de toute éternité et parce que c'est comme ça que tu l'aimes, c'est que ta meilleure copine te paiera en 63 fois sans frais à partir de dans deux ans, en même temps que les 4700 euros qu'elle te doit par ailleurs, parce que elle sait pas comment mais elle est encore à découvert de 3 mois de salaire le lendemain de son jour de paie (toute ressemblance avec Kekilia serait vraiment la preuve de votre odieux mauvais esprit).

L'idée donc, bien qu'elle soit peu développée pour le moment sur la home du site en question, encore en chantier, c'est donc de coller dans les pattes à tout ce beau monde un site qui s'occupe de récupérer le pognon à ta place.

Je leur laisse le bénéfice du doute, mais quand même :
1. Le slogan "les bons comptes font les bons amis", c'est pas très 2009, pour être sympa / ou alors carrément, "ça sent le pipi", comme dirait mon boss, pour être moins sympa.
2. Je me vois trop lâcher un service recouvrement au cul de gens qui sont supposés être mes amis.
3. Normalement, dans un groupe d'amis dignes de ce nom, et en tout cas quand c'est un groupe d'amis dont je fais partie, une sélection naturelle permet assez rapidement d'identifier le radinozor et de s'en débarrasser une fois pour toutes.

Mais bon, on ira voir, quand ça ouvre, quand même, hein ? Si ça se trouve, ça sera de la balle - je le dis d'autant plus à l'aise que j'ai surtout saisi là le prétexte pour baver sur une de mes sous-espèces humaines fétiches, le "radeau commun" (ou rat de cadeau commun).

MAJ : parce qu'il y a des gens intelligents, la créatrice du site m'a contacté pour me proposer de le tester en avant-première. Il y a donc du follow-up dans l'air !

samedi 17 octobre 2009

Lettre ouverte à Dieu

Cher David, cher mon dieu.

Alors que ressurgissent les rumeurs les plus alarmantes sur ta santé, comme elles le font épisodiquement depuis environ 2 ans, je me dois de mettre les choses au clair une bonne fois pour toutes.

TU N'AS PAS LE DROIT DE MOURIR

D'abord parce que tu es Dieu, et si Dieu pouvait mourir, ça se saurait.
Mais bon, c'est un peu résumer abruptement le fond de ma pensée, que je m'en vais donc développer, pour toi, mon Dieu, et pour les indiscrets qui viendraient à lire cette lettre par-dessus ton épaule.

Une fois n'est pas coutume, je vais tenter la prouesse d'être objectif, et de ne pas me contenter d'user de superlatifs définitifs sans étayer quelque peu mes affirmations de preuves irréfutables. Je n'écrirai donc pas, non non, que tu es le plus grand artiste de rock et de pop que la Terre ait porté depuis la divine invention du rock et du roll.
Car même si je le pense, je devrai bien concéder dans le débat que, certains jours c'est Mick, que parfois John n'est pas passé loin, que le petit Prince se défend bien...

Mais au final, force est de constater qu'aucun de tes rivaux (que j'aime aussi d'un amour chaleureux) ne réunit autant de qualités que toi.

- Tu es le plus beau


- Tu es le plus classe


- Tu es le plus sexy motherfucker, à tel point que 100% du public, hommes et femmes confondus dans le même élan, sortent de tes concerts amoureux de toi. Que l'hétéro le plus endurci s'entend s'exclamer que "putain le mec, comme il est sexy".

- Tu es celui qui dégage le plus incroyablement le sentiment de prendre ton pied d'une force intergalactique lorsque tu joues sur scène, débordant de gérénosité



- Tu es un cours de chant ambulant, mais sans le côté docte et professoral : non seulement ta voix est divine, mais elle est capable d'aller dans tous les recoins, y compris ceux dont on ne soupçonnait même pas l'existence.



- Tu m'as donné les 2 plus beaux concerts de ma vie, au Zénith et au Dôme : 3 heures d'enchantement, d'envoûtement, de plaisir intense et partagé.

- Tes initiales servent d'unité de mesure de la puissance du son, et je ne peux pas croire que ce soit un hasard.

- Tu as écrit et composé un nombre incalculable de chefs-d'œuvres, textes et musiques, au fil des ans, toujours au plus près de ton époque, te réinventant sans cesse.
Au hasard, n'importe quel morceau de ce disque :


ou de ce disque :


- Tu as fait deux sublimes adaptations de Brel, ce qui 1/ n'est pas à la portée de tout le monde et 2/ témoigne d'une ouverture au monde que l'on ne trouve pas tous les jours chez les artistes anglo-saxons.


(merci Mort Shuman pour le sublime texte anglais)

et



- Tes tubes embrasent les dance-floors, sans s'encombrer de stupides frontières générationnelles. Comme, au hasard :



- Tes morceaux peuvent faire pleurer les filles, et les garçons aussi.



- Tu as écrit la plus belle chanson sur Jésus du monde, ce qui prouve bien que tu es Dieu, car qui connaît Jésus mieux que Dieu ?
[Attention Delphine C., ce morceau est un spoiler pour toi]



Surtout, tu n'as pas le droit de mourir, parce que contrairement à d'autres artistes pas tout frais ou partis récemment, je suis convaincu que tu as encore tellement de belles choses à me dire.

Je t'aime tellement, tu n'as même pas idée. Reste avec moi.

Page de pub

Alors pour commencer, parce que c'est important de faire les choses dans l'ordre, tu cliques là, cher lecteur.

C'est fait ?
Bon, voilà, c'était pour te dire que mardi 20 octobre, je mets des disques au Panic Room, 101 rue Amelot, pas loin de la place de la République bafouée, avec une meuf kool qui s'appelle Shanti Meuf.
Oui je sais, c'est mardi.
Mais pense à tous les avantages du mardi : y a pas grand-monde, tu peux t'asseoir quand t'es fatigué, y a pas tous ces cons qui encombrent le passage le vendredi, tu trouveras un taxi à l'aise pour rentrer, il sera potentiellement moins barge que le week-end, tu feras pas la queue au bar et tu pourras t'en coller plein derrière la cravate en un temps record, etc.

Je t'attends.

jeudi 15 octobre 2009

Scoop

Aujourd'hui, je vous annonce une grande décision : j'ai décidé de me lancer dans le journalisme d'investigation. Longuement murie depuis 4h12, cette décision a été motivée par la formidable soirée d'hier soir, que j'ai passée en compagnie de Jean Sarkozy.
C'est une histoire incroyable.
Obéissant à l'injonction du Juif que j'ai failli gagner avant de me faire très bien coiffer sur le poteau, celui de C'est la Gêne, je me suis rendu au cinéma pour voir le vendu comme sublime et confirmé comme tel Mary & Max (foncez, les gens, c'est vraiment magnifique), un film réalisé par Jean Sarkozy, avec Jean Sarkozy déguisé en personnage en pâte à modeler.
A ma sortie du film, encore sous le coup de l'émotion, quelle ne fut pas ma surprise de tomber sur Jean Sarkozy, venu à la rencontre de son public avec la discrétion qui le caractérise. Submergé par la magie de son film, je n'ai pu résister au plaisir d'aller le féliciter pour son immense talent dans tous les domaines. Jean Sarkozy, trop sympa, me propose alors d'aller en discuter autour d'un drink, dans un bar du quartier qu'il se trouve avoir créé entre deux cours de droit(e).
Nous voici donc attablés dans ce sympathique établissement, et lancés dans une conversation à bâtons rompus sur le talent, tout juste interrompus par la prévenance de Jean Sarkozy, qui s'occupait avec tact et discrétion de notre table entre deux interprétations magistrales de Michel Sardou en karaoke humain (Jean Sarkozy faisait lui-même l'orchestre, en plus des voix, c'était très impressionnant).
Inévitablement, la conversation a dérivé à un moment sur l'incroyable scandale sans le moindre fondement sur le prétendu piston dont ce talentueux jeune homme bénéficierait, sur son odieux procès en incompétence et les accusations extravagantes d'inexpérience proférées par ce que nous convînmes d'appeler la vermine communiste.
C'est là que Jean Sarkozy donna une nouvelle orientation à ma vie, en me faisant la confidence incroyable que je m'apprête à relayer ici, dans cet article qui marquera l'histoire : "Nicolas Sarkozy n'est pas mon père. Je suis mon propre père".
Quelque peu abasourdi, il me fallut quelques minutes pour comprendre à quel point cette information capitale qui m'était confiée témoignait d'une confiance inouïe en mon intégrité, et raisonnait comme une mission divine qui m'était allouée : rétablir la vérité, laver l'honneur bafoué de Jean Sarkozy, et humilier les comploteurs staliniens. Car vous en conviendrez, à la lumière de cette révélation, leur théorie s'écroule comme un château de cartes platinium.
Jean Sarkozy ne peut bénéficier d'un quelconque népotisme, étant son propre créateur. Fermez le ban, et circulez, maintenant.

Obsession du moment

samedi 10 octobre 2009

Hack me I'm famous

Comme moi, vous avez probablement été ravi d'apprendre la probable future nomination du très expérimenté et compétent Jean Sarkozy à la tête de l'établissement public d'aménagement de la Défense.
Une nomination qui couronne une carrière exemplaire au service de la France, des années d'engagement profond et d'abnégation pour faire avancer le pays sur la voie de la démocratie parfaite aux côtés des époux Balkany.
Comme moi, vous serez sans doute choqués en découvrant le coup bas que voilà, à n'en pas douter fomenté par des socialo-communistes de bas étage (ou un coup de Devedjian ?).
Une petite annonce odieusement postée sur le site officiel de l'EPAD. Une honte pour la France.

Par sécurité, copie d'écran, des fois que quelqu'un s'en aperçoive et fasse virer l'ensemble du service informatique sur le champ :

jeudi 8 octobre 2009

Un interview qui fera date

Ce que je préfère dans mes voyages professionnels en Corse ces temps-ci, c'est que ça me donne l'opportunité de me régaler d'un Corse-Matin gracieusement offert dans l'avion du retour, une fois le devoir accompli.
Même si ça vient de perdre beaucoup de son intérêt en raison de la disparition subite (assassinat ? grippe A ? licenciement ?) de Cécile Saurin, la plus incroyable championne du monde d'horoscope sans queue ni tête aux expressions tellement imagées bien qu'elles n'existent pas (Bélier : changez la corde de votre arc, plutôt que d'épaule / Sagittaire : ne mettez pas toutes vos boules du même côté de votre sapin / etc), on a encore la joie d'y lire de merveilleux articles très intéressants, dans lesquels il manque des mots (que généralement on retrouve dans un autre article où il y en a trop, l'équilibre global étant ainsi assuré), dans lesquels toute tentative de phrase de plus de 6 mots se solde par une noyade terrifiante.
Et puis, on y trouve aussi des interviews de stars internationales, avec des scoops et des questions pas piquées des vers qui vont vraiment au fond des choses.
Aujourd'hui, notre idole à tous, la Française préférée des Français, la formidable Mimie Mathy. Où l'on découvre ses ambitions qui me semblent vraiment légitimes et tout à fait à sa portée (je me demande ce que fait la famille Broccoli, je vais croire qu'ils sont aussi cons que leur nom), et la grande cohérence de ses propos sur les acteurs de petite taille et les rôles de méchants fourbes.

Ladies and gentlemen, enjoy it ici :


Et je vous jure que je n'ai pas truqué le texte. Pour la photo, je confesse une légère retouche. Pas pu résister.

mercredi 7 octobre 2009

Ma Déclaration

Pas de panique, je ne m'apprête pas à vous balancer du France Gall dans la face.
J'ai simplement pensé, dans le bus, en rentrant d'une longue journée de Cogip, qu'il était grand temps que je dévoile aux gens qui ne la connaissent pas la passion littéraire qui m'accompagne depuis bientôt 10 ans.

C'est l'homme de ma vie, il s'appelle Jack London.



La plupart d'entre vous (et ce n'est pas une critique) n'en connaissent sans doute que les deux ou trois titres qu'on fait lire aux enfants, à base de chiens de traîneaux dans le Grand Nord. Je l'ai cru longtemps limité à cela, jusqu'au jour où, il y a 10 ans, un éditeur que je ne remercierai jamais assez de cette démarche (Phebus), a décidé de révéler au bon peuple de France le vrai Jack London, un homme aux cent vies et aux mille facettes comme il en exista sans doute peu dans l'Histoire de l'humanité (si si, je vous jure), et comme il n'en existera sans doute pas beaucoup dans l'avenir - surtout si l'on ramène ce qu'il a vécu aux moyens de son époque, où c'était quand même un peu plus chaud la braise de parcourir le monde, pour ne prendre que cette dimension.

Avant d'entrer dans le détail, j'ai envie de vous raconter mon premier contact avec Jack. Décembre 1999. La tempête du siècle vient de frapper la France. La galère d'un Calvi-Paris qui dure 36 heures, dont je vous épargnerai les détails. Enervement d'enfant gâté pestant sur ses problèmes de riche. Jusqu'à ce que, dans ma chambre d'hôtel de Bastia arrachée de haute lutte à Air France, j'ouvre Le Peuple d'en Bas. Jack le journaliste d'investigation infiltre les bas fonds de Londres et pendant 3 mois, vit la misère quotidienne du prolétaire anglais. Comment vous dire que vos problèmes de riche, vous les remballez vite fait, quand au bout de quelques pages, vous réalisez que ce qu'il décrit de Londres 1902 ressemble étrangement à une vie de SDF à Paris 1999 ?
Et pan, la claque dans la gueule, le tout étant merveilleusement écrit.

Et là, forcément, vous lisez la préface qui vous apprend que Jack a été, à l'époque, radicalement édulcoré par ses traducteurs, la plupart de ses livres, y compris ceux présentés comme des romans d'aventure, étant formidablement engagés, et - horreur suprême - assez nettement socialistes.

Guettant fébrilement les parutions, j'ai depuis lu une quarantaine de titres de mon nouvel ami. Soit plus que je n'ai jamais lu d'aucun autre auteur (Dumas, peut-être, en volume ?). Et j'ai eu droit à tout, tant son Œuvre (oui, avec un eudanlo majuscule) est riche et diversifiée.
Petit florilège :
- Avant Adam, ou la Guerre du Feu avant la Guerre du Feu. Un hallucinant roman préhistorique, magnifique par lui-même, et visionnaire puisque tout ce qu'il décrit a été prouvé des décennies plus tard.
- Sur le Ring, deux nouvelles qui feraient aimer la boxe au dernier des réfractaires - sublime.
- Le Talon de Fer, une sorte de pré-1984, un roman d'anticipation politique relatant une révolution prolétarienne survenant en Octobre 1917 (!!) aux Etats-Unis.
- Le Vagabond des Etoiles, vibrant plaidoyer contre les conditions de détention dans les pénitenciers américains, sous couvert d'aventures et de métempsycose. Magique. Dur. Et magique.
- Le Loup des Mers, un personnage de capitaine extraordinaire pour un grand roman d'aventures maritimes
- Martin Eden, bien sûr, unanimement considéré comme le chef-d'œuvre de Jack (sauf par moi, même si je l'adore), roman presque autobiographique (Jack s'en défendait, arguant que Martin était individualiste quand lui était socialiste, mais les faits retracent globalement sa vie) relatant l'abnégation avec laquelle il a bouffé des vaches maigres pendant des années pour devenir, enfin, écrivain (merci d'avoir insisté, Jack), mettant son manteau au clou pour payer les timbres pour envoyer ses nouvelles à des revues. Et une belle histoire d'amour, aussi.
- La Peste Ecarlate, ou les survivants revenus à l'état de nature d'une terre décimée par une épidémie fulgurante. Un peu La Route, un peu la Planète des Singes. Des décennies plus tôt, bien sûr.
- L'Appel Sauvage, ou la réhabilitation de l'Appel de la Forêt, carrément massacré par une traductrice qui, se prenant pour la Comtesse de Ségur, a fait d'un livre d'une violence inouïe une bluette pour enfants, fondant notre ignorance à tous.

Et puis les aventures dans les Mers du Sud qu'il a sillonnées, chez les tribus cannibales, la ruée vers l'or qu'il a vécue, la vie de pilleurs de casiers de pêcheur puis de fliqueur de pilleurs de casiers, la vie d'alcoolique, la vie de rancher, et toutes les autres vies de ce personnage incroyable.
Inutile de lire une biographie, le puzzle se constitue au fil de ses romans et nouvelles, de bonheur en bonheur (taux de déception d'environ 3/40 - et encore, déception que je qualifierai de woodyallenienne : quand on trouve ça bof, ça reste très au-dessus de la moyenne).

Jack London c'est bon, mangez-en.

lundi 5 octobre 2009

J'peux avoir du rab ?

Parce qu'il en est ainsi des grands, qu'on n'en a jamais fait le tour.



(en fait ce sont les J5, bien sûr)

jeudi 1 octobre 2009

Je peux le latter ?

Oui, je t'en prie, please proceed.


mercredi 30 septembre 2009

mardi 29 septembre 2009

Instru Mentale

On est même au bord de la manipulation, là.

samedi 26 septembre 2009

De l'incompétence chantatoire

Moi je, j'ai tendance, souvent, à bien aimer les non-chanteurs sans voix qu'on fait chanter. Ca donne souvent des trucs intéressants. Bon, d'accord, surtout quand c'est Serge qui est aux manettes : la Birkin du début, avant qu'elle ne progresse, Deneuve, Adjani, petite Charlotte, et puis tiens, Jean-Claude dans la magnifique comédie musicale Anna.



vendredi 25 septembre 2009

To Strike, Stroke, Strokes

Vlà un disque qui s'annonce bien.





Mais maintenant Julian, tu files me laver ces cheveux.

mardi 22 septembre 2009

Cro mignons, cro criste



Ca a dû quand même bien lui foutre les boules, à Marvin, quand Tammi est partie, à 24 ans, putain 24 ans.
Il a dû repenser à comme ils étaient cro mignons, tous les deux.
Il a dû repenser aux tubes intergalactiques qu'ils ont cosignés. Au premier rang desquels, bien sûr, l'un des tubes les plus parfaits de l'histoire du tube, celui que je n'ai même pas besoin de nommer.
Et puis, il a dû repenser à ça :




Et oui, elle a dû lui manquer, comme convenu. D'ailleurs, il n'a plus fait de scène pendant 2 ans, après la disparition de ce petit ange.
C'est vraiment cro criste.

dimanche 20 septembre 2009

Non, non, rien n'a changé

Cet aprèm, alors que je faisais un peu de rangement virtuel dans les étagères virtuelles de ma discothèque avec une pomme dessus, je suis retombé sur le morceau que voilà.
J'en tire deux conclusions :
- Eddy est un champion
- Rien n'a changé en 40 ans



samedi 19 septembre 2009

Merci Madame

Et encore bravo.

Extrait pour le chouette clip :



Complète pour la belle chanson :

vendredi 18 septembre 2009

Le titre auto-suffisant

Comme la dame, rien à ajouter.



Si, juste un truc : ce soir, tu viens te mettre cartable au Café Bonnie, 9 rue des Récollets, Paris 10e, Métro Gare de l'Est, avec moi je ?

jeudi 17 septembre 2009

LaBelle Rouge

"Le label reconnaît à un produit ou à un service des caractéristiques destinées à créer de la confiance entre le fournisseur et le client." (source qualité online).
Ah ben oui, effectivement, confiance là.



mercredi 16 septembre 2009

On the Raydio

Ce qui est marrant, et je l'ai déjà dit mais je le redis pour ceux qui suivent pas car je sais qu'il y en a toujours qui suivent pas, quand on tombe sur un morceau, c'est d'aller investiguer un peu ce qu'il cache.
Là par exemple, merci Spotify, je tombe sur un morceau très plaisant, intitulé Jack & Jill, d'un groupe dénommé Raydio qui m'avait échappé, et que voilà.


J'aurais pu en rester là, écouter ce titre en me disant qu'il est cool, l'oublier, retomber dessus de temps en temps, et basta.
Mais en creusant - en fait en cherchant la vidéo sur youtube pour le poster pasque j'ai pas le mp3 sur moi - que découvré-je stupéfait ???
Que Raydio s'écrit Raydio parce que c'est le groupe de Ray Parker Jr, l'inoubliable interprète de... Ghostbusters, et oui !
Et, pour l'anecdote, que ce morceau prend sa source dans l'une des comptines les plus populaires de la culture américaine, intitulée Jack and Jill aussi.
Ca sert à rien, mais c'est mieux que de pas le savoir (on sait jamais, on pourrait briller avec un jour).

lundi 14 septembre 2009

Etonnant, non ?

Moi je, quand on m'a appris ça cet été, j'en suis tombé de mon matelas marron.
La base de Paper Planes, le tube de MIA, c'était donc... eux ???

dimanche 13 septembre 2009

Ca se confirme

Le reggae, ça me soule, ça me fatigue, ça me stresse, ça me tend, bref ça me fait tout l'inverse de l'effet marqué sur la boîte de coolitude.
Sauf que, en fait, j'aime bien les morceaux reggae de gens qui d'habitude font pas du reggae : Overseas Telegram by Gainsbourg, Baltimore by Nina Simone... et ce petit Reggae Tune by Thelma Houston (madame don't leave me this way, dont on conviendra que c'est pas le tube le plus reggae des 50 dernières années...).



jeudi 10 septembre 2009

Danceflooresque, Irrésistible, Sublime, Crocrobien, Ohlala

Perso, cette bombe glanée sur un mur, ben je m'en remets pas.

dimanche 6 septembre 2009

Sunday mood

Un bon dimanche où je croûte, incapable de bouger du canapé, jambes coupées par deux excellentes soirées fatigantes et très variées (vendredi : Palais de Tokyo et Baron. Samedi : euh... Palais de Tokyo, et Baron), j'écoute des trucs tout smooth, tout nostalgie, tout qui font penser aux gens qui sont loin, et c'est bon, parce que bon le lourd on va dire que je l'ai envoyé hier soir, ça c'est fait.



vendredi 4 septembre 2009

Le style

Le style, ça ne s'invente pas, c'est un truc que t'as dans la peau. Ou pas.
Et quand tu l'as, tu peux faire des trucs complètement dingues et inattendus avec naturel, aisance, style quoi. Comme eux, comme ça.





Ca, c'était pour la curiosité. Maintenant, en cas d'urgence, brisez la glace et vous trouverez leur tube absolu.

jeudi 3 septembre 2009

Oh oui, transpercez-moi encore avec des aiguilles

Si c'est ça le Vaudou, alors ça vaut l'coup. Sur cette vanne d'une faiblesse consternante, je vous laisse avec Tony Joe (avec un pauv'lien deezer pasque je l'ai pas trouvé en vidéo et je l'ai pas t'encore en mp3).

lundi 31 août 2009

Gallo ou Berocca

De l'importance des agrumes, d'où ma consommation intensive de Gallo Rosito à l'Octo tout au long du mois d'août, et de Berocca le reste de l'année... Car oui, il ne faut pas loser sa Vitamin C, comme nous le rappelle l'excellent groupe boîte de conserve.



Can - Vitamin C

mardi 25 août 2009

Contraste

Août vs. novembre
Grand bleu vs. orage
Grande bleue vs. périph.
Matelas marron vs. moquette au mur marron
Octo vs. Cogip
Chez Tao vs. Le Balto
...
Mais bon, every season has an end.

vendredi 7 août 2009

Signe de vie

Chers les gens,
Je m'amuse bien, les monos sont sympas, ils me donnent tout le temps du rosé quand j'ai trop chaud, et de la vodka le soir pour renouveler l'eau de mon corps. Il fait très beaucoup soleil, la douche est bonne (je me baigne pas parce que la mer est trop loin de mon matelas, plus loin que la douche en tout cas). Des gentils gens m'emmènent faire du bateau aussi des fois. Et puis on écoute des disques jolis aussi.
Par exemple lui :

mardi 28 juillet 2009

On se bouge

A jimoindeux, pas de temps pour le blablah.
Juste 2 secondes pour balancer un son, suite à une plainte de Madame Loukoum.
J'espère que ça ira.

mercredi 22 juillet 2009

Pôle Télécoms

Dans la vraie vie, je m'occupe notamment du Pôle Télécoms de ma Cogip.
Dans la fausse aussi, les télécoms sont mon dada, car après le PCV, et avant-peut-être un jour un morceau d'un groupe de rock français très successful dans ma prime jeunesse, avant peut-être un jour un remix de Minitel Rose, je vous offre aujourd'hui un autre tube de haute technologie française.



lundi 20 juillet 2009

Funky patate

Moi je je sais pas pourquoi je repense subitement au meilleur nom de bar de l'univers qu'il m'ait été donné de rencontrer, perdu dans une ruelle d'Ikebukuro, Tokyo, au 4e étage d'un immeuble pas forcément alléchant, où j'avais échoué en bonne compagnie familiale il y a de ça pfffff un certain nombre d'années... J'ai nommé, le "Funky and Soul Potato Bar".
A l'époque ça nous avait déconcerté. Et puis finalement, quand on écoute ça, on se dit que funky et potato associés, c'est pas si con au fond.



samedi 18 juillet 2009

L'absence n'est pas le vide

Enfin, pas nécessairement. Y en a des, quand ils s'absentent, ils vous laissent des trucs pour vous occuper. Et c'est plutôt sympa de leur part.



Half Cousin / The Absentee (Fujiya & Miyagi Remix)

jeudi 16 juillet 2009

Une bonne inclinaison

Merci Clémence, moi je j'adore... La preuve : je m'en suis souvenu après cette nuit magique et fatigante...
Et vous les gens ?

mardi 14 juillet 2009

Tout sucre

Moi je, après le week-end somptueux que je viens de passer en Andalousie, conclu par une soirée extraordinaire dans un lieu magique entouré de gens beaux et fort dansants, ben je suis tout sucre.

Un peu comme ça :



Rodriguez - Sugar Man

jeudi 2 juillet 2009

Albi under oaks

Contraint de m'absenter quelques jours pour me rendre à un symposium très professionnel et vraiment très intéressant, dont je vais vous bassiner sur facebook à longueur de journée, je vous laisse néanmoins en compagnie de David qui va bien s'occuper de vous, avec ses amis très très funky.

samedi 27 juin 2009

Livraison

"Bonjour, c'est le livreur de balles, j'ai une énorme balle internationale pour vous, je la mets où ?"
"Euh, ben chépa, tiens, posez-la là".

mercredi 17 juin 2009

Croûter en paix

Ce soir, en rentrant du bureau dont je me suis cassé super énervé par un certain nombre de trucs super énervants, en leur disant que je voulais, enfin si ils le permettaient, aller croûter en paix, un petit miracle s'est produit.
J'avais vraiment les nerfs, vous voyez, j'ai claqué la porte des boîtes aux lettres, pris Télérama, déchiré l'emballage et fait une boule projetée aussitôt de toutes mes forces (ne riez pas, là au fond, je vous vois) dans la poubelle, je me suis glissé dans l'ascenseur et ai ouvert le canard à la page musique... où j'ai découvert avec stupeur que le grand Allen Toussaint, plus vivant que jamais, sortait un album d'une très belle beauté.
Qu'à cela ne tienne, je me jette sur Spotify - non sans avoir lancé au préalable la mise à jour de mon iPhone en 0S 3.0, faut pas déconner non plus - et bim ! Au bout d'un demi-titre, j'étais déjà tout zen.
C'est absolument très beau indeed. Et je ne saurais trop vous recommander de vous ruer dessus.

Il est comme ça :



Et CA Y EST, il est arrivé sur Deezer !!

mardi 9 juin 2009

La classe à toute heure et en tout lieu

Même, genre par exemple, à minuit sur un boulevard.



samedi 6 juin 2009

Oh, eh, hein, très très bon

Juste un petit morceau funky tranquillou du samedi, avant de sortir s'attaquer à un dancefloor dans une jolie fête.

mardi 2 juin 2009

Elle est moche ta gueule, voilà !

En ces temps de communion nationale oecuménique ta mère autour... de la tournée d'adieu de Johnny, moi je ne pouvais pas ne pas y aller de mon petit hommage, avec un petit Johnny amélioré grâce à l'intervention des Rita Mitsouko. L'occasion de se goberger d'un superbe texte ("je sais que tu n'as rien dit / c'est ton oeil que je prends au mot", ou encore "tiens je rends la monnaie / si tu veux te la payer", ma gueule bien sûr).
C'était au pied de la Tour Eiffel, lors d'un des innombrables concerts "exceptionnels" de JH.
Perso, j'ai voulu faire l'expérience de le voir une fois, j'ai longtemps attendu, j'ai fini par bénéficier, Dieu soit loué, d'une occase gratos parce que ça m'aurait bien fait chier de payer pour l'énorme bouse que j'ai vue. Enorme déception, je pensais que ce serait nul mais bon, et en fait c'était juste nul. Et un peu ridicule aussi.
Avec Johnny qui nous annonce qu'il va jouer unplugged, alors que tous les instruments sont plugged... ou encore la petite Jade sur écran géant qui dit "Papa" telle un vulgaire Louis Sarkozy... La catastrophe internationale - et pourtant j'avais un a priori favorable sur ses capacités techniques.
Bref, Johnny, merci pour tout, et surtout, surtout, AU REVOIR et bonjour chez toi en Suisse.



Pour les plus vicieux, j'ai même le mp3...

lundi 1 juin 2009

Du berger à la bergère

En réponse à la bergère Pushka, qui ce matin m'a dérobé le postage d'Ancora Tu auquel je rêvais depuis des semaines, l'oubliant toujours aux moments opportuns, je sors de ma bergerie à moi que j'ai pour contre-attaquer avec un autre titre fou du grand Lucio Battisti, un titre complètement dingue même.
Pour le plaisir. De l'écouter. Et de se dire que quand même, finalement, y a pas QUE de la daube de l'autre côté des Alpes, même si y en a beaucoup beaucoup...



mercredi 27 mai 2009

La parade

Quand on met des disques, c'est un peu délicat de juste rire au nez des gens qui vous font des requests de merde (record à ce jour : t'as pas Capitaine Flam ?). Même s'il m'est toujours plaisant d'expliquer que j'ai pas de Claude F. parce que ça abime les disques durs, ça fait quand même un peu connard suffisant.
Alors j'ai mis au point une parade diabolique, qui permet d'écouter un bon titre, tout en permettant au shitrequester de chanter dans son coin son tube de CF, sans réveiller les autres comme sur un Epeda Multispires, couvert qu'il est par le son que j'aurai préalablement pris soin de pousser à fond.
Ah, tu veux du double Clo ?
Et ben tiens, prends ça :



Et pis d'autres mais je suis à la bourre, et puis de toute façon t'es niqué.

dimanche 24 mai 2009

The time of my Life

Bon ben voilà, Cannes c'est fait, Cannes c'est fini, Cannes c'était bien...
Je trouve même pas de vannes pour remercier toute l'équipe de la Villa Schweppes, tellement c'est pas drôle ce qu'ils font, mais simplement magnifique, du sol au plafond, du fond du jardin à celui de la piscine, et aussi parce qu'ils ont vraiment bon goût en matière de disques vu qu'ils adorent les miens...
Et puis, surtout, je voudrais remercier Stéphane et Benoît, qui ont cru en moi, et m'ont offert le rôle de ma vie, moi qui n'était qu'un simple figurant de powerpoint marketing et qui avait jusqu'ici interprété essentiellement des tables basses :

mardi 19 mai 2009

L'al-petit-chimiste

Bon ben nous y voilà, il est Cannes moins 1, et avant de vous montrer que Yes Sir I Cannes Boogie, il faut bien que je me rappelle qu'il ne s'agit pas seulement du congrès mondial du lidopage (NB : l'activité du leader d'opinion) ni des championnats du monde d'alcoolisme bien habillé, mais quand même avant tout d'un festival de cinéma où on ne voit pas de films à cause des activités sus-citées, mais un festival de cinéma quand même.
Alors permettez-moi, avant de m'envoler, de vous mettre un doigt vite fait. Mais un doigt en or, c'est quand même Cannes, merde.

dimanche 17 mai 2009

Menace Trésoriste

Vous pourrez pas dire que je vous aurais pas prévenus.
Ca va faire du bruit, mais ma décision est prise.
Mercredi, je descends à Cannes. Et à la première occasion, je fais péter ça à la piscine de la Villa Schweppes.
Ca va chier.

jeudi 14 mai 2009

Glam au rabais

Au fait, j'ai failli oublier la dimension multi-support de mon traditionnel harcèlement promotionnel.
Demain donc, y a plein d'anniversaires chouettes au Café Bonnie, qui méritent plein de bons disques, le tout dans une atmosphère Glittermémariacarréfree (dress code paillettes-faux cils-cravate qui brille).



See U There !

mercredi 6 mai 2009

Mike Dyson est dans la place

Finis, les problèmes de dealer qui ne répond pas, de limite de retrait au distributeur, de potes relou qui se prennent pour Mike Dyson, le champion du monde toutes catégories des aspirateurs !
Merci, iSnort, l'appli des iFoncedé !



Et un spécial hihihi pour le site et la mention :
"Disclaimer: The makers of The iSnort accept no responsibility if you end up in the iClink, getting iBummed in the iShowers when you bend down for the iSoap"

Et une alternative pour les adeptes de la gloussade au fond du canapé :



Hihihi.

mardi 5 mai 2009

C'est bon pour le coeur





Me contacter pour mise en pratique.

vendredi 1 mai 2009

Décontracté du gland

On n'est pas bien, là ?



vendredi 24 avril 2009

Copinage dans la joie

L'avantage, quand on a des amis trop de la balle internationale, c'est qu'on peut faire du copinage en total confort, sans se forcer, pour vanter les mérites de leurs productions diverses et variées, parce qu'elles sont comme eux, trop de la balle internationale.
Par exemple, je sais plus si je vous ai parlé d'Iz... hein ? Si ? ah bon, au temps pour moi.
Je prends un autre exemple alors.
Mademoiselle Stéphanie aka T Noo, fait partie de la grande famille des amis trop de la balle internationale.
Elle est charmante, grande, belle, brune, elle met d'excellents disques dans des fêtes qui en deviennent excellentes, elle enchante plusieurs des hauts lieux de la nuit parisienne, elle fait des trucs bons à manger, elle est de Calvi, bref elle n'a que des qualités.
Et une fois par mois, elle organise sa propre soirée à elle qu'elle a à la Favela Chic, où elle invite des artistes très chouettes (parce que vu qu'elle a des goûts excellents et qu'elle est de la balle, elle sélectionne des artistes très chouettes) et des DJ très cools.
Ca s'appelle Fréquence.
Et la numéro 3 a lieu la semaine prochaine.
Et le teaser est magnifique, grâce à la fatale robe de Fatalie et au talent de monsieur Clichey - notamment.

Bon alors là c'est le drame, il veut pas l'embedder et il fait rien qu'à m'embedder, et du coup je craque et au lieu d'avoir la vidéo là en pleine page, et ben t'as un pauvre lien de tocard à la place, mais vas-y tu vas voir c'est chouette.

Ce mercredi à la Favela, ça va donc chauffer d'abord au son de Julien Daian Quintet, et c'est vachement bien (je les ai déjà vus en vrai je vous jure), ça mélange du jazz trop bien avec du didjimze.
Exemple :



C'est normal ceci dit, parce que c'est des amis d'une amie à moi, qui par définition est de la balle internationale, et qui se ressemblant s'assemblant, ben eux aussi, ils en sont (de la B.I.).
Et cerise dans le Mon Chéri, T Noo a aussi eu l'excellente initiative d'inviter l'excellent Boo, qui dans la catégorie mettage de disques défonce quand même pas mal - et la conjonction des deux, j'vous jure que c'est énorme.
Pour tous les détails, cliquez là : "j'aimerais trop avoir tous les détails"

J'ai mal à la tête et du mal à faire des phrases, sinon.

jeudi 23 avril 2009

Débranche tout

Bon je sais, encore, mais bon, je viens de tomber là-dessus, et je ne peux pas ne pas partager.
Et oui, ça fonctionne aussi très très très bien en mode Baron Unplugged. Et ça a l'air tellement, tellement facile, on serait tous au bord de se lancer, non ?



Allez promis je vous parle plus d'Izia pendant au moins 24h...

mardi 21 avril 2009

Oops, I did it again

Je m'aperçois avec horreur et consternation que j'ai complètement oublié que j'étais invité à la Favela (excellent établissement s'il en est) pour une soirée en rapport avec l'année de la France au Brésil, pour laquelle des amis ont pourtant donné de leur personne pour la conception de ce magnifique flyer, dans lequel vous reconnaîtrez qui vous reconnaîtrez en vous y penchant bien.



C'est pas comme s'il était trop tard pour y aller, mais c'est pas comme si j'avais pas la flemme de bouger mon cucul.
Alors bon, à la place, je vais tenter l'embrouille que personne va rien capter hop hop,
Brazil !



(en plus il paraît que je suis à la rue et que tout le monde la connaît depuis 1000 ans, mais bon).

lundi 20 avril 2009

Obsession

Rassurez-vous, il ne s'agit pas de vous parler d'un infernal tube latino relou de l'été sa mère.
Juste de m'assurer que TOUT le monde comprenne bien ce que c'est, Izia.

C'est, par exemple, ça :



Ca calme un peu, ou bien ?
Il ne vous reste plus qu'à cliquer
Fastoche, hein ?

mercredi 15 avril 2009

Un peu d'artistimze ne nuit pas

Aujourd'hui, changeant subitement de registre, moi je j'ai envie de vous entretenir de mon artiste fétiche à moi que j'ai, qui constitue la totalité de ma collection d'œuvres d'art de deux pièces (enfin sans compter les sublimes photos de Julien Voisin & Ciril Cincet qui vont rejoindre mes murs très rapidement).

Gianluigi Toccafondo a un joli nom, déjà. C'est sûr que Gianluigi, ça le fait toujours plus que Jean-Louis, ça fait partie des quelques avantages que nos voisins qui parlent trop fort et qui trichent au foot ont sur nous.
Gianluigi présente la particularité d'être d'abord réalisateur de films d'animation, sur la base de peintures intégrant quelques collages. Ses films sont tout simplement magnifiques, notamment les deux dont sont extraits les oeuvres que j'ai l'immense joie d'admirer quotidiennement dans ma maison, Il Criminale et La Piccola Russia, dont malheureusement je ne trouve pas d'extrait sur le web. Il est aussi l'auteur d'un sublime Pinocchio.
Pour mieux se rendre compte, regardons plutôt un petit essstré :



Je viens de découvrir aussi ce petit film réalisé pour Europa Cinema, ma foi fort joli :



Une fois les films terminés, Gianluigi expose et vend les images originales, parfois à l'unité, souvent en séquences : 3, 4, 5 images alignées horizontalement, produisant un effet d'animation dans un format original. C'est TRES beau. Ca en jette. C'est la classe grave. Quelques images d'une expo de 2006 ici.

Si je vous en parle aujourd'hui, c'est parce que j'avais envie, mais aussi parce que Gianluigi expose prochainement dans la chouette petite galerie parisienne à laquelle il est fidèle depuis toujours, la Galerie sur Cour, nichée dans une charmante cour (car la vie est bien faite, parfois) de la rue Popincourt, dans le 11e. Je vous invite vivement à vous y rendre. Parce qu'il le vaut bien.

Vernissage le 30 avril 2009. Expo du 1er au 14 mai de 14h30 à 19h du lundi au vendredi. Ouvert tout le WE du 1er mai. Nocturne de clôture le 14 mai jusqu'à 22h.

lundi 13 avril 2009

Les yeux fermés...

... et les oreilles grandes ouvertes, allez immédiatement sur iTunes acheter l'album d'Izïa, qui est comme prévu une bombe.
Vous ne le regretterez pas.
(sortie physique le 8 juin)

mercredi 8 avril 2009

Je déblogue complètement moi

Ouh là là les jeunes, mais qu'est-ce qui m'arrive, je perds le rythme, le fil, et tout et tout... Serait-ce un signe avant-coureur de la vieillesse qui me guette, à J-4 de mes 36 rouleaux de printemps ?
Et pourtant, j'en ai encore des trucs dans ma musette qu'on veut museler.
Tiens, ça par exemple :





Allez, RV chez Bonnie samedi, si et seulement si vous êtes un milliardaire américain, pour la big bday party de Jonathan & Jennifer...

vendredi 3 avril 2009

Séminaire productif

Mon petit stage à Calvi a vraiment été très bénéfique en termes de remontage des limbes de morceaux improbables et incongrus.
Certains provoqués par des conversations passionnantes avec Pamela et/ou Clairon.
Certains, parfaitement inexplicables, mais suscitant un besoin immédiat de se jeter sur l'iTunes Store pour les réécouter.
Tenez-vous bien, lui par exemple. Et contre toute attente, c'est pas de la daube. Je l'avais déjà à moitié réoubliée, quand soudain ma connexion neuronale distante avec Kekilia l'a amenée à prononcer ce titre venu de nulle part, là, comme ça, dans un petit message Facebook.
Ce signe ne trompe pas, il fallait le partager, c'est désormais chose faite...

lundi 30 mars 2009

Quart d'heure (young) américain

Moi je, j'ai le sentiment diffus de devoir me racheter, après vous avoir infligé ce terrible appel en PCV, terrible parce que tellement triste, le pauvre Herr Komissar qui se fait larguer par une meuf bien plus riche que lui en pécévé...
Au passage, j'ai découvert avec consternation que le texte de cette daube a été commis par Boris Mékeskicépacédantatete Bergman !!!

Revenons donc aux fondamentaux de la beauté, échauffez-vous la langue parce que là y a comme un gros risque de devoir rouler des pelles dans les 6 minutes de cours de chant qui viennent.



dimanche 29 mars 2009

Je vous ai manqué ?

Désolé, j'étais séquestré par Paméla dans une île paradisiaque mais où le haut débit n'existe que pour les boissons.
Mais bon, je suis de retour, et je vais prouver que vous auriez pu vous passer de moi encore quelque temps. Car au fond de moi, je suis, mmmmmmmmmmmmmmmmmmfmfmfmfmfmmmm un sale bonhomme.
La preuve :




Merci Paméla d'avoir partagé ta science musicale avec moi, même si maintenant tout est fini entre nous.

vendredi 20 mars 2009

We have to move on

Parce qu'il faut bien accepter, tourner la page et passer à autre chose (mais qui ?), une petite musique légère, idéale pour accompagner Alain dans sa montée au firmament des énormes gens.





Bon c'est pas pour ça qu'on va pas bouffer du Bashung par les oreilles demain au Café Bonnie, hein...

lundi 16 mars 2009

Comment te dire adieu ?

Je revois Hélène en larmes sur ce morceau, la révélation qu'a été pour elle cet immense concert, à l'Olympia, il y a, putain, 15 ans. Tous ces poils dressés au fil des ans, ces quatre fois où je t'ai vu qui sont les quatre concerts les plus incroyablement et simplement beaux de ma vie. Jusqu'à l'an dernier, encore à l'Olympia, tellement digne, tellement la classe absolue.

Pour quiconque ne l'aurait pas, c'est le moment d'acheter Confessions Publiques. Un des plus beaux disques du monde.



samedi 14 mars 2009

Seule particularité : élégance

Je propose d'écouter ça. Et de ne rien ajouter.



jeudi 12 mars 2009

Pilleur de mur

Aujourd'hui, j'ai décidé de piller le mur de Pushka, une fille chouette qu'a un chouette blog qui est juste là.
Hier, elle m'a tellement défoncé avec une vidéo des Jackson Five qu'elle a déposé sur son mur facebook, que je ne résiste pas au plaisir de partager ce grand moment. Bon j'ai pas mis la même version, parce que faut bien se démarquer, et puis dans celle-là moi je je trouve qu'il y a un niveau de merveillisme encore plus élevé...
Merveilles du stylisme, merveille du brushing friso-défrisant de Jermaine... Et merveille atomique de Michael, qui fait une fois de plus mal au cœur, rétrospectivement s'entend...



Maintenant vous savez ce qu'il vous reste à faire : danser, et taper des mains.
Tiens, par exemple, là :

mercredi 11 mars 2009

Let the Sun go down on me

Comme dirait ma copine Pamela, j'irais bien me faire bronzer le sillon inter-fessier...
Peut-être est-ce pour cette raison que j'ai eu envie de réentendre cette hautement improbable reprise de BB par H. ? Sans doute...



dimanche 8 mars 2009

Attentisme

Il y a quelques années, pas mal d'années en fait, ma best oldest friend fit la rencontre d'un jeune artiste new-yorkais, du nom de Ken Webb. Au nombre de ses talents et achievements figure ce court-métrage, que j'avais adoré à l'époque, et auquel j'ai repensé cette semaine, ayant le sentiment que beaucoup de gens autour de moi attendaient beaucoup de choses (bon, particulièrement un qui attendait quelqu'un qui est enfin arrivé, bienvenue little Marie - désolé je ne peux pas écrire le mot français correspondant à little juste devant le prénom Marie, c'est au-dessus de mes forces, ça me vrille le crâne comme si je prenais un coup de sarbac... euh, non plus).
Magie de l'Internet, deux secondes plus tard, je suis devant... et c'est toujours aussi bien...



Bonne semaine, les gens.