jeudi 15 octobre 2009

Scoop

Aujourd'hui, je vous annonce une grande décision : j'ai décidé de me lancer dans le journalisme d'investigation. Longuement murie depuis 4h12, cette décision a été motivée par la formidable soirée d'hier soir, que j'ai passée en compagnie de Jean Sarkozy.
C'est une histoire incroyable.
Obéissant à l'injonction du Juif que j'ai failli gagner avant de me faire très bien coiffer sur le poteau, celui de C'est la Gêne, je me suis rendu au cinéma pour voir le vendu comme sublime et confirmé comme tel Mary & Max (foncez, les gens, c'est vraiment magnifique), un film réalisé par Jean Sarkozy, avec Jean Sarkozy déguisé en personnage en pâte à modeler.
A ma sortie du film, encore sous le coup de l'émotion, quelle ne fut pas ma surprise de tomber sur Jean Sarkozy, venu à la rencontre de son public avec la discrétion qui le caractérise. Submergé par la magie de son film, je n'ai pu résister au plaisir d'aller le féliciter pour son immense talent dans tous les domaines. Jean Sarkozy, trop sympa, me propose alors d'aller en discuter autour d'un drink, dans un bar du quartier qu'il se trouve avoir créé entre deux cours de droit(e).
Nous voici donc attablés dans ce sympathique établissement, et lancés dans une conversation à bâtons rompus sur le talent, tout juste interrompus par la prévenance de Jean Sarkozy, qui s'occupait avec tact et discrétion de notre table entre deux interprétations magistrales de Michel Sardou en karaoke humain (Jean Sarkozy faisait lui-même l'orchestre, en plus des voix, c'était très impressionnant).
Inévitablement, la conversation a dérivé à un moment sur l'incroyable scandale sans le moindre fondement sur le prétendu piston dont ce talentueux jeune homme bénéficierait, sur son odieux procès en incompétence et les accusations extravagantes d'inexpérience proférées par ce que nous convînmes d'appeler la vermine communiste.
C'est là que Jean Sarkozy donna une nouvelle orientation à ma vie, en me faisant la confidence incroyable que je m'apprête à relayer ici, dans cet article qui marquera l'histoire : "Nicolas Sarkozy n'est pas mon père. Je suis mon propre père".
Quelque peu abasourdi, il me fallut quelques minutes pour comprendre à quel point cette information capitale qui m'était confiée témoignait d'une confiance inouïe en mon intégrité, et raisonnait comme une mission divine qui m'était allouée : rétablir la vérité, laver l'honneur bafoué de Jean Sarkozy, et humilier les comploteurs staliniens. Car vous en conviendrez, à la lumière de cette révélation, leur théorie s'écroule comme un château de cartes platinium.
Jean Sarkozy ne peut bénéficier d'un quelconque népotisme, étant son propre créateur. Fermez le ban, et circulez, maintenant.

5 commentaires:

  1. Je pense que Jean Sarkozy a inspiré Lucas pour "La guerre des étoiles". Si Notre jeune fougueux passe le mur du çon politique, il devrait à n'en pas douter se présenter contre son père en 2012 à la Présidence de la république française. Petite digression : Notre Président me fait quand même plus penser au Dark Vador de "Spaceballs" qu'à celui de Lucas.

    RépondreSupprimer
  2. Raoul, à l'avenir évite d'utiliser l'expression "je pense" quand tu parles de Jean. C'est insultant et limite diffamatoire. Utilise plutôt "il est évident que", ou "bien entendu il a". Je dis ça pour ton bien.

    RépondreSupprimer
  3. Il est évident que bien entendu tu as raison Sensei-San.

    RépondreSupprimer