lundi 2 mars 2009

Pour le blackout, peignons-le en noir

Vous aurez noté, ou pas, le petit bandeau noir en haut du blog depuis quelques jours, même si je vous l'accorde, noir sur noir, c'est pas dingue en termes de catching de l'eye du visiteur.
Ceci dit, il me semble quand même important de soutenir cette initiative contre le projet dit HADOPI, qui veut nous couper le robinet du net et décréter unilatéralement quels sont les bons sites consultables et les méchants sites pas beaux à blacklister.
S'il faut indubitablement trouver un moyen de rémunérer équitablement les artistes et leurs producteurs, les sanctions envisagées par notre bon président sont tout bonnement disproportionnées.
Moi je, oui je télécharge des trucs illégalement, ça m'arrive. Moi je, je peux aussi vous montrer mes relevés d'Amex, sur lesquels l'iTunes Store apparaît toutes les deux lignes. Moi je je refuse donc l'amalgame téléchargement = vilain pas beau puni privé de web.

Mais reparlons donc de bonne musique (Camille, Arthur H., Alain Bashung, plutôt réussi le palmarès des Victoires malgré quelques autres moins glorieux), cette histoire de blackout est aussi l'occasion de réécouter (si vous avez un peu de temps devant vous) ce chef-d'oeuvre énorme d'Eric Burdon & War, ou Peins-le en noir sur tous les tons, 4 covers en 1, un vrai bijou bijou, un diamant (noir).



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