dimanche 18 janvier 2009

Rien qu'une larme dans tes yeux

C'est le moment tout pourri de la fin du week-end, tu sais, celui où on se dit qu'on devrait aller se coucher, que demain y a école et qu'il serait bon d'essayer de dormir un peu si on veut avoir une chance de relever le défi du réveil à 7h30, ayant passé les 3 derniers jours à danser, boire, mettre des disques, fumer, parler, manger, boire, danser, fabriquer des chamallows, parler, mettre des disques, boire, danser, hurler, manger un chamallow maison, mettre des disques, boire, fumer, fumer, fumer, reprendre bien un chamallow, discudanser, et pas dormir assez.
C'est le moment où on n'a pas envie d'aller se coucher alors qu'on devrait.
C'est le moment où, procrastinateur professionnel qu'on est, on va faire un tour sur le web, écumer deux ou trois blogs en espérant tomber sur un nouveau titre qui déchire, qui va déboîter le dancefloor la semaine prochaine et générer des put1cébiençacékoi comme s'il en pleuvait.

Et puis, quand vous avez de la chance, c'est le moment où la grâce s'abat sur vous. Vous tombez sur ça : Feist & Ben Gibbard - Train Song
Il ne reste qu'à essuyer la larmichette au coin de votre oeil gauche, juste là, non, là. Et vous pouvez aller dormir, serein, confiant dans la suite des événements.

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