mardi 30 décembre 2008

Coupé de le monde

Bonjour les amis, je tiens à vous rassurer, je suis toujours de ce monde... Mais privé de wifi à Calvi, les généreux voisins qui m'alimentaient cet été ayant apparemment fermé les vannes pour l'hiver... Entretenant heureusement d'excellentes relations avec une honorable famille de l'hôtellerie calvaise (mica nomu), je parviens cependant à vous donner signe de vie et signe de disco. De quoi remuer son boule tout drapé de lamé demain soir...


samedi 27 décembre 2008

Nostradiegus

Moi je, en regardant bien dans mon iPod de cristal, j'ai vu ça pour 2009 :


Beautiful Photo by Valérie Archeno

Ca va déboîter. Tout.

vendredi 26 décembre 2008

Ca fait du bien

Hier, j'ai passé une excellente soirée à Metz. Excellente sur le plan de la compagnie, les coupines messines drôles et pas fatiguées. Mais musicalement, on va pas se voiler la face, c'était quand même un peu le cauchemar. Une espèce de farandole de malus tracks (Macumba, La Gitane, une espèce de reprise ignoble de Joe Dassin, Alabina... je m'arrête avant que la nausée ne vous gagne).
Et puis dans le train, en explorant des trucs à la cool dans le cadre d'une surprise que je prépare pour un petit quelqu'un, je suis retombé sur Bright Eyes (dont je vous recommande chaudement le magnifique alboum "Digital Ash in a Digital Urn"), que je n'avais pas écouté depuis des lustres. Et ben vous savez quoi ? Ca fait du bien.



jeudi 25 décembre 2008

"Comme les Rois mages, en déglingués"

Je les ai découverts il y a quelques mois, à la soirée d'échauffement pour Calvi on the Rocks au Showcase.
Au début, on croit que ce sont juste 3 tocards habillés en grands-mères roumaines qui font de la grosse déconne. Et plus le show avance, plus on voit ce qu'il y a sous leurs accoutrements. On commence par se dire, tiens mais c'est pas mal en fait, pas mal du tout. Vachement bien. Et on se laisse emporter par David Boring et ses acolytes (alcoolytes ?), qui assurent vraiment, ayant réussi l'amalgame (ça fait peur cette expression hein ?) de la poilade et du bon son.
Ils me sont revenus comme un flash tout à l'heure, en ces temps où la crèche est en vogue, avec leur allure de rois mages des temps modernes.
Mesdames et mesdames, the Naïve New Beaters, live from Guerrisold avenue de Clichy :





Et encore Joyeux Noël.

mercredi 24 décembre 2008

Féérie de saison

On est tous d'accord : la situation mérite attention...



Mon enfant, on n'épouse jamais ses parents
Vous aimez votre père je comprends
Quelles que soient vos raisons
Quels que soient pour lui vos sentiments

Mon enfant, on n'épouse pas plus sa maman
On dit que traditionnellement
Des questions de culture et de législature décidèrent en leur temps
Qu'on ne mariait pas les filles avec leur papa

Un prince, une bergère peuvent bien s'accorder quelquefois
Mais une fille et son père c'est ma foi
Un échec assuré, une progéniture altérée

Mon enfant, il vous fout oublier à présent
Ces fantasmes démoralisants
Et vous rencontrerez un charmant va-nu-pieds ou un prince mendiant
Mais de grâce, oubliez cet hymen insensé

Mon enfant, la vie vous offrira ses présents
Mais il vous faudra auparavant
Vous conformer au plan que j'ai conçu pour vous savamment

Mon enfant, ne craignez pas les égarements
Je vais vous éclairer brillamment
Je vais vous protéger, j'ai pour vous un chemin par mes soins tout tracé
Mais de grâce, écoutez, j'ai tout mani-gan-cé
(J. Demy / M. Legrand)



Joyeux Noël à tous.

mardi 23 décembre 2008

Littérature de la catastrophe

Il aura fallu attendre quelques années, que passe la vague des vautours et autres charognards qui ont pondu des torchons spectaculaires à chaud.
Et puis les vrais écrivains ont digéré les événements, et quelques-uns des meilleurs que comptent les Etats-Unis, cet immense pays de littérature bien qu'on le présente souvent comme le pays de la culture zéro (ils ne sont pas à un paradoxe près, en même temps), se sont attelés à la lourde tâche d'écrire et transfigurer la douleur, la déchirure, la cassure de leur peuple consécutive au 11 Septembre.
En ce moment, moi je je lis ça :



Des vies fêlées qui se reconstruisent comme elles peuvent, un couple qui se reforme sans se reformer, des enfants qui observent le ciel... C'est fin et sensible, et ça fait pas de mal parce que je sais pas pour vous, mais moi je en ce moment c'est pas trop la fête du livre (suggestions bienvenues, goûts plutôt sombres...).

Surtout, avant, j'ai lu ça, et c'était magnifique :


McInerney, l'écrivain des yuppies, des années fric, de 30 ans et des poussières, le pote de Bret Easton Ellis... qui plonge ses personnages qu'on a connus jeunes dans ce drame... Fêlure là encore, distance, rencontres déstabilisantes d'individus qui ne se seraient jamais croisés sans "ça". A lire absolument.

Et puis, de fil en aiguille, j'ai envie de vous parler de deux autres grands livres post-cataclysme. Comme ça vous aurez plein d'idées de livres pas très gais mais magnifiques à offrir pour Noël à des gens qui le valent bien.
Le sublime

chronique bouleversante de la survie désespérée d'un père et son fils dans un monde dévasté.

Et, ça n'étonnera pas mes bons camarades, mon idole est naturellement présente dans cette short-list (et y a quand même un risque très élevé que je vous en reparle), j'ai nommé l'immense Jack London, avec

ou le récit d'une épidémie aussi soudaine que foudroyante qui décime la population humaine, et du retour de l'Homme à un état de nature qui ne le met pas toujours à son avantage.

Bon, on va quand même se quitter sur une note plus gaie, je voudrais pas non plus vous déprimer à deux jours de vous farcir une dinde.

lundi 22 décembre 2008

Volutes partent en fumée

Je viens de lire (encore un) très joli post chez Manon Troppo, qui me donne l'impression troublante d'écrire mes pensées, et avec la manière...
Et ça m'a fait penser à ça, qui me permet par ailleurs de compléter peu à peu le portrait de famille des H.




Comment peut-on avoir envie d'arrêter, après ça ?

dimanche 21 décembre 2008

Et vous trouvez ça normal ?

Un mois et 33 posts plus tard, je n'ai toujours pas écrit le mot Pilooski, toujours pas bavé en parlant de Pilooski, toujours pas eu de crise d'épilepsie en disant Pilooski, toujours pas sauté en l'air avec vous sur un edit de Pilooski (enfin, dans la vraie vie, si...), et PERSONNE ne s'en étonne !!??!??!!?????
Alors voilà, comme ça, ça sera fait, séquence dithyrambe, Pilooski je te aime, tu es le plus grand des meilleurs éditeurs du monde, tu sais choisir les morceaux les plus fantastiques avec un goût d'une sûreté incroyable, et les booster juste ce qu'il faut, en les respectant, et c'est ça qui est beau.
Depuis la révélation Beggin' il y a bientôt 2 ans, une transe rarement connue sur un dancefloor, de l'eau a coulé sous les ponts et de la vodka sur les glaçons. Régulièrement, une nouvelle merveille atterrit dans mon iTunes et je m'enivre jusqu'à toujours soif, et je brille en société apéritive en les sortant de mon iPod : Crawfish (oui oui Manue, woaaeeeunnniiinnnnn), I feel good put your pants on, Send him back, Gemini, Stranger in the city, Take care of business...
Aujourd'hui, cadeau du dimanche, une des dernières pépites du monsieur, rien que pour vous :

samedi 20 décembre 2008

Justement, je pensais à vous

Je me demandais ce que vous faisiez les gars. Et puis tiens, vous voilà. Toujours efficaces. C'est cool.


vendredi 19 décembre 2008

Viens, je t'emmène...

Et hop, à Chicago !
De la bien belle ouvrage..;

jeudi 18 décembre 2008

Trève de plaisanterie

Allez, on arrête de se moquer deux minutes, et on revient aux fondamentaux - même si dans la moquerie on s'est quand même fait plaisir en écoutant ce bon vieux Paul (vous savez, celui qui est mieux que deux Michels réunis).
Mais pour faire le lien, parce que moi je j'aime bien développer une pensée cohérente, restons néanmoins sur le thème de la reprise, pour démontrer que dans certains cas, une reprise, ça peut être de la balle.
Je vais bien sûr vous citer un de mes champions en la matière, sans vous coller un titre parce qu'on l'a déjà entendu ici y a pas longtemps, tout en vous les collant en option quand même via des petit liens youtube, j'ai nommé le grand Alain Bashung, assez balaise en sublimation de morceau des autres. Evidemment, son énormissime version des Mots Bleus, mais aussi, entre autres, un très beau Hey Joe francisé. Catherine Ringer, aussi, a commis quelques bombes dans sa dernière tournée, avec puis sans Fred, reprenant Under my Thumb, Red Sails de Bowie en VO et en adaptation par ses bons soins, et encore beaucoup d'autres. J'en passe plein, j'en ai plein, j'en aime plein, et pis je vais pas tirer toutes mes cartouches d'un coup, non plus.

Mais mon envie du jour, c'est de vous faire partager un morceau méconnu car sorti uniquement en "face B", si l'on peut dire, d'un CD 2 titres, et du coup largement passé aux oubliettes.
C'est la rencontre du plus grand groupe de rock de la charnière 80-90, en tout cas c'est mon avis et je le partage largement, mesdames et messieurs, the Pixies

sous vos applaudissements, et (je l'ai découvert récemment), des fabuleux Yardbirds dont je vous entretenais il y a quelques semaines, le tout en espagnol, pour une raison qui m'échappe.

Ca donne Evil Hearted You, ça s'écoute là :


Et pour les yardbirdsmaniacs, l'original sur un tourne-disques :


On n'est pas bien, là ?

mercredi 17 décembre 2008

Michels should NEVER sing

Je sais pas vous, mais le précédent post sur mes camarades rigolos des Litterals me laissait comme un goût d'inachevé, à moi je. Y avait comme un truc en travers de ma gorge, comme un truc lancinant dans un coin de mon cerveau, une sorte de warning, un signal qui me disait que je n'avais pas tout dit, et qu'il fallait y revenir.
J'ai réfléchi, réfléchi, réfléchi... Ca m'a fatigué, fatigué, fatigué...
Et puis d'un coup j'ai su.
Su qu'il fallait vous mettre en garde.
Qu'il fallait que je vous dise que tout le monde n'a pas les armes pour jouer aux Litterals.
Et qu'il ne faut surtout pas jouer à ce jeu sérieusement. Parce que là, c'est très vite le drame.
Démonstration, avec le couple de morceaux qui m'a mis la pute à l'oreille (oui oui, la pute).
Il y a quelques semaines, au fil d'une promenade sur l'iTunes Store, je pense soudain à télécharger un morceau que j'ADOOOOOOOOOOOOORE et que j'avais plus, 50 Ways to Leave your Lover, d'un des plus petits grands chanteurs, Paul Simon.
Je lance la recherche, et constate que ma requête m'amène, outre vers ledit superbe morceau, vers une improbable reprise by, tenez-vous bien / hold you well, Michel Jonasz et Michel Delpech, que nous appellerons par commodité The Michels, et intitulé... "30 manières de quitter une fille". Déjà, rien qu'au titre, y a un problème, on dirait.
N'écoutant que mon abnégation et mon voeu solennel d'informer le public sur les beautés et horreurs de ce monde, j'investis 0,99€ dans ce truc. Rien que vous permettre cet exercice d'écoute comparée.

A ma droite, donc, Paul Simon et ses Fifty Ways :



Un texte très fin, équilibré, qui coule comme de l'eau de roche, tout fluide tout cristallin, et une absence totale de flûte traversière qui est quand même un gros plus, pour une absence.


C'est beau.

A ma gauche, The Michels et leurs 30 manières (ils ont cherché, cherché, mis en commun leurs expériences, et n'en ont dénombré que 30 en se disant sans doute "putain quand même, ils sont forts ces ricains").
Une adaptation d'une littéralité grotesque dans la mesure où strictement rien n'indique qu'ils pourraient être dans le registre de la plaisanterie. Et, sans doute pour compenser les 20 raisons qui manquent au compteur, l'intervention d'une flûte traversière en arrière-plan. Remarquez, maintenant que j'y pense, une meuf qui joue de la flûte, ça doit bien inspirer 20 façons de la plaquer en un temps record...
Et c'est... très très ridicule, quand même, non ? J'veux dire, quand même, merde quoi : "Tu t'faufiles par derrière, Pierre !" ???? "Si elle te colle, Paul" !!!! "Le problème est entièrement dans ta tête me dit-elle" ??????



Moralité : laissez les gens drôles faire des adaptations littérales, laissez les gens fins faire des adaptations adaptées (tiens, prenons le Amsterdam par Bowie d'il y a quelques jours comme exemple). Et ne laissez JAMAIS un Michel faire une reprise (genre, je sais pas moi, "Sous mon Pouce" par Michel Sardou - il serait capable de se tromper de doigt en plus). Voire s'approcher d'un micro.

mardi 16 décembre 2008

reverso.con

Vous connaissez tous ce pitoyable traducteur web, qui ridiculise des millions de mal-parlants anglais l'utilisant pour traduire des textes ou faire leurs devoirs pour la English lesson de Madame Picard ?
Par exemple, ce restaurant calvais qui a habilement traduit sa carte, en faisant en plus des fautes en français, aboutissant à des résultats éblouissants comme :
"escalope a la crème" (sic) devenant "escalope has the cream" (sick), car l'escalope, elle l'a elle l'a, la crème, c'est bien connu...
Ou cette boîte de nuit que je ne nommerai que sous la torture, et dont les boissons sont "been useful" (servies, si si) par des hôtesses ?

C'est un peu à ça que fait penser, en mode volontaire, un formidable groupe très prometteur spécialisé dans l'adaptation littérale de tubes interplanétaires, et fort judicieusement baptisé The Litterals.


Là où moi je, je suis vert, c'est que je joue à ça en mode traduction simultano-approximative live sur dancefloor depuis des années sans avoir pensé à exploiter ce filon...
Moi je me souviens notamment d'une mythique session bien tard bien imbibé où ma soeur et moi je avions traduit avec beaucoup de finesse la quasi-totalité du best of de Boney M.
Comme je suis vraiment con et naïf, je vous livre les titres que vous pourrez piller sans vergogne :
- Ma Baker --> Ma Boulangère
- Brown Girl in the Ring --> Fille marron dans la bague
...
Combien de fois, aussi, ai-je interprété Take me Out en mode "Prends-moi dehors" ?

Mais bon, ils ont pris l'initiative, ils l'ont fait, je m'incline, et je leur tire mon chapeau, parce que c'est quand même assez bon, en fait, ce truc...
Allez tous sur leurspace ou sur la tête de leur bouc pour écouter ces impérissables chefs-d'oeuvre.


Martin : peux-tu me confirmer que tu as bien reçu mon RIB ? En te remerciant.

lundi 15 décembre 2008

Orgasme collectif


+

=
Un moment inoubliable, que moi je ai eu la chance de vivre il y a quelques années au Trianon, lors de la 232e des 437 fois (à ce jour) où j'ai vu le grand Arthur sur scène, où il brille, scintille, chatoyyyye et enchante comme tous les membres de la famille H. (le père bien sûr, et la fille - certains le savent déjà, les autres le sauront bientôt). Rejoint sur scène par la grande Brigitte F. pour le duo le plus torride de l'Histoire. Et je bénis le jour où je suis miraculeusement tombé sur un enregistrement de ce grandiose moment bello-rigolo, qui méritait bien d'être immortalisé...
Attachez vos ceintures, donc. Ou plutôt non, détachez-les, en fait.


dimanche 14 décembre 2008

Ritalons un peu

Moi je, je trouve que Mina, elle a la classe.



Et pis c'est tout.



Ceux qui veulent l'écouter dans leur baladeur peuvent

samedi 13 décembre 2008

vendredi 12 décembre 2008

Héros méconnu

Tiens, un groupe qui a un son, c'est pas tous les jours ça...
Si on en profitait ?

Cache-cache urbain

Des fois, des fois souvent même, et c'est ça qu'est chouette, on retombe intempestivement au hasard d'un shuffle sur un truc qui fait bien plaisir et dont on se demande par quel mystère on a arrêté de l'écouter depuis bien des années.
Par exemple, moi je hier, en rentrant chez moi je dans la froidure supportée grâce à mon tout nouveau et extraordinaire Chamour® à moi je que j'ai, mon walkman de l'an 2000 a pris l'excellente initiative de jouer dans mes oreilles un extrait d'une musicassette de Urban Species. Et là, force est de constater (une bonne expression ça, force est de constater), qu'Urban Species, quand ils évitent de mettre une meuf qui fait des choeurs love love loo-ooooove tout pourris tout sucre, et ben c'était quand même vachement pas mal. Isn't it ?


jeudi 11 décembre 2008

Smells like codfish in the heart of French fries

Version lyrique : quand l'une des chansons les plus énormes de la création est reprise par l'un des plus grands, beaux et forts et glam et beaux et doux et beaux et sublimes chanteurs de l'univers, ça donne ça et c'est trop bon :




Version con : ça me rappelle toujours cette vanne parfaitement débile et si parfaite de Les Nuls (je peux goûter votre drogue svp ?).
Une jeune femme, très étonnée d'entendre son hamster femelle chanter à tue-tête "C'est nous les gars de la marine", a éventré l'animal pour voir s'il n'avait pas avalé par mégarde son iPod Nano*. Elle ignorait que dans le corps des hamsters dames, y a des marins qui chantent.

* c'est la version 2008 de la blague

mercredi 10 décembre 2008

State of grace

Les amis, vous avez bien travaillé, sauf GinoFelino aka Will Lefèvre.
Ces chaussures sont bien des chaussures, et elles me vont pas (elles me vont).
Voici donc l'heure de la récompense, sauf pour GinoFelino aka Will Lefèvre naturellement.
Elle prendra la forme d'un pur moment de beauté.
Il n'est pas indispensable de se droguer pour l'apprécier, mais ce n'est pas interdit non plus. Ca peut sans doute produire des effets pas inintéressants, même.




NB : en l'occurrence, il est pas revisited là... mais cette photo est tellement à tomber (d'ailleurs je tombe tous les jours dans mon salon devant sa version affiche géante trop belle)

mardi 9 décembre 2008

U tagu

Je crois que je viens de faire une découverte linguistique de la plus haute importance, qui va révolutionner bien des domaines de recherche à travers le monde.
Jugez plutôt.
Vous vous souvenez de vos cours d'anglais, en 6e / 5e, quand on essayait désespérément de vous inculquer le concept étrange et so british du tag.
Brian is in the kitchen, isn't he ? (exemple très théorique, nous sommes quelques-uns à savoir que Brian n'est pas dans la cuisine, sauf quand X est elle-même dans la cuisine)
You don't really want to listen to le petit bonhomme en mousse, do you ?

C'est bon c'est revenu ?
Bon, et maintenant, la découverte incroyable. Le tag n'est pas une exclusivité british ! Il en existe l'équivalent en Corse, enfin en francorse, si nous décidons d'appeler ainsi la variété de français parlée en Corse, avec ses petites spécificités régionales.
Exemple : selon la formule consacrée que certains d'entre vous connaissent bien, on ne dit pas "tu m'as compris ?", mais bien "tu m'as compris, tu m'as ?". Alors ? C'est pas un tagu ça peut-être ???
De la même façon, on entendra fréquemment des "je l'ai reçu, je l'ai", ou, plus complexe, des "je l'ai pas vu, je l'ai". Car le tagu, contrairement à son cousin, n'est pas nécessairement négatif quand la phrase est positive, et réciproquement.

Et maintenant, un petit exercice.
Je suis en train d'essayer des chaussures, et je m'exclame :
"Bah ! Elles me vont pas elles me vont !"

Alors ? A toi de jouer :
1 - Elles me vont pas
2 - Elles me vont
3 - C'est pas des chaussures ?

Les gagnants auront droit à un très beau morceau de musique dans le prochain post.

In Rod we trust

Pas grand-chose à dire, à part merci à celui qui m'a rappelé l'existence de ce morceau, et merci à deux ou trois de mes neurones de s'en être rappelés vu la suite de la soirée...



C'est dans la BO de Breaking the Waves aussi, un film pas complètement pourri non plus.

Le mp3 est

lundi 8 décembre 2008

Bon appétit, bien sûr !

19h50, un petit creux en mon sein commence à devenir grand. Et comme j'ai la flemme de cuisiner, on va manger musical avec un petit bijou bijou (te réveille pas, surtout) découvert dans les jours suivant mes 30 ans, en épluchant le sublime coffret intitulé les Hauts de Bashung, tiré à 5000 exemplaires numérotés s'il vous plaît, et offert à moi je par le grand Jean Fauque lui-même en personne (et ouais)...

C'est donc la rencontre de l'immense Alain dont la photo ci-dessous n'a rien à voir avec la choucroute (à part leur région d'origine commune naturellement) mais est quand même énorme, d'Aston Villa qui signe la musique très rock très épurée, et de Pierre Gagnaire, dont le texte est un menu trois bonnes étoiles bien pesées.
Méfiance : ça donne très faim, et en même temps pas du tout envie de te contenter des coquillettes au ketchup que tu viens de préparer.



Solidarité

Dans ce monde de brutes (cf. la conne qui m'a percuté chez Moune, faisant voler mes lunettes), avec la crise et tout, un peu de solidarité (cf. le gentil monsieur super nyctalope qui a retrouvé les deux morceaux de mes lunettes sur le sol de Chez Moune au milieu de 12 000 gens) ne fait pas de mal.
Ca serait pas mieux, si on comait tous un peu together, des fois ? Comme dans ce joli son aux accents parfois joubertiens par le côté fraîcheur du choeur un peu enfantin, au fort potentiel d'entraînement joyeux sur un dancefloor (je l'ai vu en action, dans le temps, à l'époque du temps d'avant, avant ma retraite, ça marchait bien, les gens dansaient et venaient demander "oh c'est bien ça, c'est quoi ?").


dimanche 7 décembre 2008

La nuit est injuste

Alors voilà, tu donnes tout, tu tiens tes promesses envers et contre tout, tu sors alors que tu rêvais de te coucher à 19h47, tu bois de tout ce qu'on te propose, tu exécutes tous les meilleurs pas de danse de ton répertoire, tu fais rire les copines, tu rentres en vrac... Et tu te réveilles cloué au matelas par un torticolis de mort... et tu te souviens que tu n'as plus une paire de lunettes mais deux demi-lunettes. Ce qui s'appelle prendre cher (to take expensive, pour nos millions de lecteurs anglophones).
Je n'assume aucunement la responsabilité de cette situation, mais j'en tire néanmoins les conséquences en me retirant définitivement de la vie nocturne.



Et sinon, y a quoi comme soirée la semaine prochaine ?

samedi 6 décembre 2008

Pas de mots, un film

Pas possible faire phrase jourd'hui.
Juste mettre un disque de The Film.

vendredi 5 décembre 2008

Alors ça alors !

Moi je, en ce moment, j'écoute beaucoup souvent Arcade Fire, parce que quand même. Et là, en cherchant une vidéo histoire de me faire un petit plaisir du matin avant de s'atteler à ma lourde tâche quotidienne de chef d'étage à la Cogip, en arrivant sur le coup de 7h, 7h02, quelle ne fut pas ma surprise de tomber sur ce sympathique et inattendu cover :



C'est frais, c'est charmant, c'est chouette.
Et puis dans la foulée, ça ramène quand même à un bon shoot de ça, on va pas se mentir.

jeudi 4 décembre 2008

Et maintenant, le débat

ATTENTION : NE PAS LIRE AVANT DE S'ETRE INFLIGE LE POST PRECEDENT.

En fait, l'odieux post ci-dessous avait pour but secret que je vais maintenant vous révéler de lancer un grand débat sur l'expression populaire "il faut de tout pour faire un monde".
Et là, je pose la question : a-t-on vraiment besoin de gens avec des chapeaux de cowboys qui exécutent une chorégraphie grotesque sur l'un des morceaux les plus atroces de l'univers pour faire un monde ?
Moi je, je me permets d'en douter. Mais si vous avez des preuves, n'hésitez pas. Ca m'intéresse ENORMEMENT.

Et puis aussi, pour me faire pardonner d'avoir écorché vos oreilles haute fidélité, je vous offre une tournée d'Otipax (le médicament pour la paix des oreilles). Une petite merveille, première musique de film de l'assez réussie carrière de John Barry.



Let's dance

Suivez bien mes pas, et faisez tous comme moi.



Je sais pas pourquoi, j'avais envie de vous punir aujourd'hui...

PS : oubli impardonnable, merci à Gérard à la vidéo et au montage, sans qui rien n'aurait été possible.

mercredi 3 décembre 2008

De la coke à oreilles

Il y a des matins, comme par exemple le lundi matin, le mardi matin, le mercredi matin, le jeudi matin, ou encore le vendredi matin, où se lever relève de l'exploit, où sortir de sa torpeur semble un challenge impossible, un défi pour winner. Chacun a ses petits trucs pour y parvenir : qui une douche froide (alors, qui ?), qui un grand bol de céréales, qui un gros trait dans sa face, qui un triple Berocca (ça je sais qui c'est)...
Moi quand c'est vraiment trop dur, c'est-à-dire tous les jours de toute la vie, je me colle une grosse dose de coke à oreilles. J'en ai plusieurs sortes, proposées par plusieurs dealers, mais une des plus efficaces est indubitablement cette variété néerlandaise (on le sait, c'est pas les plus mauvais en drogue), dotée qui plus est d'un clip assez pas nul :



Retrouvez-les sur leur leurspace et have une bonne journée.

mardi 2 décembre 2008

On ne s'en lasse pas (2)

En fait le truc avec ça, c'est que j'ai tellement peur que quelqu'un soit passé à côté que j'ai un besoin maladif de le poster partout, régulièrement, frénétiquement, maladivement.
Et encore je me retiens, j'en mets qu'un.



Mais bon vous êtes pas à l'abri d'en voir d'autres prochainement... Je peux pas m'engager sur un truc pareil...

On ne s'en lasse pas

Let's watch this again and again, it's soooooo good !

I'm gonna kill you, and this time you will stay dead...

Que ceux qui ne veulent pas savoir quel improbable retour d'entre les morts nous réserve la saison 7 de 24, qui démarre en janvier, fuient comme la peste le teaser ci-dessous.



Moi je, bien sûr, j'ai craqué, et même pire j'ai regardé les 17 premières minutes de la première heure, qui ont fuité dans le cadre de l'orchestration du buzz sur le comeback de Jack et ses amis(?)... Ce fut assez bon d'entendre "the following takes place between 8 AM and 9 AM". Ce fut assez très mauvais de se retrouver comme un con au terme desdites 17 minutes, à me rouler par terre en bavant en pensant à l'attente interminable qui me sépare de la suite...

lundi 1 décembre 2008

Beau parleur

Grâce à l'excellente intervention de la non moins excellente Stéphanie C. aka Mademoiselle Stéphanie aka T. Noo aka babyonemoretimeplayrecordsandletsdance, j'ai découvert un sympathique show diffusé sur HBO, Flight of the Conchords, tout perlé de perles chantantes, comme ça par exemple :



Hihihi, j'ai envie de dire... et en plus on apprend à draguer. Voilà un dossier à approfondir, sachant donc qu'il ne s'agit pas que de chansons en mode Chanson du Dimanche, mais bien d'une série TV dont je m'en vais donc de ce pas approfondir le dossier...